Wow. Je ne regrette vraiment pas d'être passé par Vancouver pour communier avec BLACK FRANCIS, Dan Schmidt (basse), Jason Carter (batterie) et Violet Clark (choeurs, l'épouse de Mr. FRANCIS, enceinte sérieusement).
Ma journée a débuté tôt, à 5h du mat', pour aller vers YUL. Un vol sans histoire, confortable, dans un Airbus rempli de japonais qui se prenaient mutuellement en photos. Je rigolais par en-dedans. Arrivé à Vancouver avant 11h (locales), je saute dans un taxi vers le downtown. C'est gros, plus gros que je pensais. J'arrive à l'hôtel, un Best Western ma foi bien tenu et je ressors aussitôt pour écumer les lieux de mon pas "urbain blasé".
Il mouillasse et fait un peu froid. Brrrr. Pas agréable. Je déambule sur Granville St. vers le port, je bifurque vers Gastown. Sympa. J'ai faim, je cherche un sushi intéressant. Pas de chance, je me résouds à tâter un bistro trendy, le Flux Bistro et disons que c'était bien, sans plus. Le fait qu'il soit situé sur Water me fait bien sourire, surtout en pensant qu'il va peut-être la faire ce soir. Belle liste de vin locaux, par contre. Les serveuses sont cools et engagent la conversation lorsqu'elles s'aperçoivent que je suis de passage, elles me recommandent un itinéraire de marche. Je réussis presque à les convaincre de venir voir BLACK FRANCIS ;-)
Je repars en promenade, vers Stanley Park. Très bien. Que de richesse en bord de mer. Des condos de rêve. Vancouver est une ville vraiment très riche.
Stanley Park est joli, j'imagine que les sentiers doivent être bondés les dimanche après-midis ensoleillés. J'ai froid et je sens que je devrais faire une pause pour me ménager pour ma soirée, j'ai dû marcher un bon 7-8 km déjà.
Je hèle un taxi et reviens vers Yaletown, un autre quartier trendy (je sais, je sais, que voulez-vous... je n'ai plus vingt ans et j'ai des sous). Je m'accroche les pieds dans un café très agréable et au demeurant excellent. Je relaxe et prends mon temps.
Je repars vers 16h faire du lèche-vitrine. J'ai spotté une microbrasserie urbaine typique des grandes villes nord-américaines, la Yaletown Brewing Company. Le 5 @ 7 y est commencé et je m'installe au bar, commandant leur IPA et des dumplings. Le lieu s'anime, c'est cool.
Un type a tôt fait de me joindre compagnie au bar et nous jasons de choses et d'autres. C'est John, un serveur de bar qui travaille à une autre brasserie du même proprio à Whistler. Conversation agréable, relaxe, à l'image de la côte Ouest, quoi. Il voit soudain mon T-Shirt et me demande qui est le type qui beugle sur la scène. En apprenant qu'il s'agit de BLACK FRANCIS, il s'étonne bruyamment et sort son cell pour appeler son ex-blonde. You've got to come here! There's a guy right here who's going to see BLACK FRANCIS tonight at Richard's! We should go! Elle débarque et s'en suit une conversation intéressante qui va dans tous les sens. Ils ne viendront pas finalement.
Je trouvais plutôt incongru d'être à Vancouver pour plusieurs heures sans manger de sushis. Ceux de la porte d'à côté sont semble-t-il convenables, j'y déménage mon camp après avoir remercié mes compagnons d'apéro pour leur gentillesse.
Je m'installe donc au Bistro Sakana et commande un assortiment. Excellent. Le service est hors-pair avec des asiatiques encore plus prévenantes que la normale. Si elles avaient pu se fendre en quatre pour moi, elles l'auraient fait (mais cela aurait donné un mauvais manga de série B).
Bref, bien repu, rassasié et pansé, je me dirige vers Richard's on Richards pour aller à la rencontre du Hurleur Suprême.
Il y a quelques clients en file, je jase tout de suite avec un gars qui semble sympa, on entre et on se prend une bière à la mezzanine. La place a l'air très bien. Après le band d'ouverture (dont j'oublie le nom!) je descends dans le pit (la fosse) et je continue à jaser à la ronde avec des gars du forum qui reconnaissent mon T-Shirt. En fait je croise ce soir-là Shineoftheever, Wilsmyth et Crispy Water, tous très sympa.
Le compte-rendu du show se trouve sur le forum, bien sûr. Disons que j'en ai eu pour mon argent. Dead Man's Curve est époustoufflante.
N'importe quand, Black. Tu viens à Montréal quand tu veux, je t'invite, vieux.
Mais quelle époque FOR-MI-DA-BLE.
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